Laisse moi être comme je suis,
avec mes illusions, mes tristesses, mes envies.
Ne me juge pas, qui es tu pour cela?
N'essaye pas de déchiffrer mes pensées,
laisse moi mon petit coin secret où je puisse me retirer en toute liberté.
Une larme dessine un sillage sur mon visage?
Laisse la couler, ne m'empêche pas de pleurer.
Certes, j'ai besoin parfois que l'on m'aide à avancer
mais je n'ai pas besoin de suivre un tracé prédestiné.
Je ne suis pas une poupée.
Je voudrais vivre ma vie comme je l'entend,
sans doute ni tourments.
Je voudrais pouvoir m'arrêter quand je suis trop fatiguée
et reprendre la route quand je me suis reposée.
J'ai besoin de toi, quand plus rien ne va
mais j'éprouve aussi le désir d'être seule dans mon cocon,
ma source intérieure de consolation.
J'oscille souvent entre tendresse et tristesse,
mes joies côtoient mes peines,
mes rires se reflètent dans mes larmes...
Je suis un arc-en-ciel de sentiments,
accepte le, sans critique, sans reproche, sans jugement...

J'ai envie de tendresse, de douceur, de caresse.

De goûter à tes lèvres sucrées,

à ton corps salé et savourer tes baisers.

De tracer de longs chemins imaginaires sur chaque partie de ton corps,

dessiner de mystérieux symboles seulement connus de nous deux.

J'ai envie de sentir ta peau frôler la mienne,

redécouvrir une à une les parties de ton corps, comme si c'était la première fois.

Ce corps que je connais par coeur... Fermer les yeux, ne plus penser, savourer...

Savourer chacun de ces instants magiques,

ces instants où je me sens réellement femme,

où plus rien n'a d'importance, où nous sommes seuls au monde.

Sentir nos deux corps emmêlés perdre pied avec la réalité et partir au pays du désir,

où amour et sensualité riment avec plaisir.

J'ai envie de me sentir aimée,

de me sentir désirée,

j'ai envie de toi, tout simplement...

A force de jouer avec le feu, on finit par se brûler.
A force de te chercher, je vais finir par te trouver.
Je te tente, je te provoque, tu préfères m'ignorer...
Jusqu'au jour où les limites seront franchies,
pas d'issue, plus de sortie.
Plus de retour en arrière, j'aurai franchi les barrières,
pas de regret pas de remord, je m'en irai vers d'autres ports.
Découvertes de nouvelles terres, je percerai les mystères.
Ame légère, tel l'insecte éphémère, je volerai loin, ailleurs, vers un pays lointain.
Nuits et jours se confonderont, pluie et soleil se mélangeront,
rires et larmes s'entremêleront, toutes mes douleurs s'en iront...
Quitter cet univers pourri, cette terre où plus rien ne me fait envie,
abandonner ce monde de tristesse et connaître une nouvelle ivresse.
N'appelez pas ça faiblesse ou lâcheté,
c'est juste le moyen pour moi de connaître à nouveau la liberté.
Je briserai enfin ces liens, qui m'empêchent de vivre et d'être bien.
Petit papillon de nuit, que l'on écrase par envie, je ferai pareil avec ce corps meurtri...